Nos belles histoires

Un homme aux cheveux bruns courts et à la barbe fournie est assis sur une chaise brune, vêtu d'une chemise en jean bleu. Il regarde la caméra avec une expression neutre. L'arrière-plan est un mur blanc texturé.

"Ma vie est une aventure depuis mon accident : à 30 ans, j'ai tout perdu, je me suis reconstruit de A à Z."

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Rebondir, transmettre, accompagner : itinéraire d’un manager engagé

Bonne lecture !

Responsable d’équipe à 24 ans : la passion du métier naît sur le terrain

J’ai un parcours qui est quand même assez atypique ! J’ai commencé ma vie professionnelle très tôt en faisant de la mise en rayon, tout simplement. J’observais les vendeurs, leur activité dans le magasin, cela m’a inspiré et je m’étais dit : bientôt je serai vendeur ! Puis très vite, j’ai eu la chance, d’obtenir un poste de vendeur, j’étais jeune mais cela ne m’a pas empêché de devenir responsable du service après-vente.

En 2008, alors que je n’avais que 24 ans, je gérais une équipe de livreurs, dont deux personnes qui avaient l’âge de mon père ! C’est avec ce métier que j’ai appris peu à peu le rôle et l’importance de l’accompagnement au sein d’une équipe. Livreur est un métier qui demande beaucoup de rigueur parce que les clients sont exigeants et demandent de la ponctualité, ce qui n’est pas évident avec la circulation et autres contraintes. Avec mes responsabilités, j’ai appris seul : la gestion des planning et des coûts. « Je me suis fait tout seul. »

Carte blanche et gestion complète : un virage vers l’autonomie professionnelle

Après, étant jeune, je voulais bouger, voir autre chose. Je suis arrivé dans une entreprise, comme  vendeur et très vite, mon nouveau patron m’a demandé, en me laissant « carte blanche », de gérer mon rayon, les commandes, les approvisionnements, les offres, les marges … tout ! Je n’avais plus de management d’équipe et cela me manquait.
C’était pour moi, l’occasion d’apprendre la gestion financière et tout ce qu’il y a autour. Dans cette entreprise, j’arrivais sur un plafond de verre et sentant mes limites, je suis parti pour entrer dans une enseigne de grande distribution, par la petite porte : vendeur en électroménager puis gestion de rayon, puis assistant du responsable de rayon …
La Direction ayant décidé d’ouvrir une succursale du magasin dans le centre de Tarbes, m’a proposé de prendre la responsabilité du magasin. Même parcours, même résultat : je récupère une équipe, je récupère un magasin, et une véritable satisfaction professionnelle car je faisais vraiment ce que j’aimais. ; c’est-à-dire de la gestion, de l’accompagnement du personnel. J’ai toujours été très proche de mes équipes, avec un management participatif qui correspond parfaitement à mes valeurs …

Manager-coach : une vision inspirée par le rugby et le collectif

A chaque expérience professionnelle, je me voyais comme un coach, sur le terrain, à côté de mes collaborateurs. Je cours avec eux parce que de toute manière, si je n’ai pas mes équipiers, je ne suis pas là. Nous sommes solidaires et nous travaillons tous ensemble, c’est plus que du soutien.
C’est comme sur un terrain de rugby, on court tous ensemble. Si j’ai le maillot de leader c’est parce que je suis là pour encourager tout le monde, les plus forts, les moins forts, les plus rapides, les moins rapides … Je mets tout en œuvre pousser mon équipe vers la performance, le bien-être aussi, l’un ne va pas sans l’autre. Sur le terrain avec les clients, mes équipes étaient motivées et au top. Ce sont des valeurs qui rejoignent celles de Jean-Louis RIBES à DSI.

Le médecin m’a dit « vous ne marcherez plus »

Malheureusement en décembre 2012, suite à un accident, j’ai une jambe qui s’est paralysée … La grande enseigne qui m’avait tout appris m’a licencié pour une inaptitude. J’étais jeune et je n’avais personne pour m’accompagner, pour m’aider.
Le combat de ma vie a commencé quand le médecin m’a dit : « Vous ne marcherez plus … » Pendant trois ans, je me suis battu physiquement et mentalement parce que j’avais décidé que je re-marcherais. Au centre de rééducation, cela n’a pas été facile, j’ai réappris à marcher dans une piscine, avec un appareil insolite. J’ai fait mon chemin sans relâcher chaque effort, chaque progrès jusqu’à tenir debout, avec l’aide d’une canne.  Je n’aimais pas le regard des autres car je craignais le rejet. Lors de ma rééducation, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes extraordinaires qui m’ont poussé, qui m’ont aidé et dont je m’inspire aujourd’hui dans mon métier de manager pour l’accompagnement des travailleurs handicapés.

« Tout me ramène vers le social »

Ensuite, il a fallu que je me reconvertisse professionnellement, c’était en 2015. Après avoir relevé le défi et réussi à marcher à nouveau, ma RQTH m’a amené à Cap Emploi avec un dispositif appelé « Comète ». C’est un des seuls moments de ma vie où je me suis laissé porter, tout était pris en charge.
Mon bilan de compétences me ramène vers le social, l’accompagnement, le management … toutes les compétences que j’avais pu acquérir avec mes anciens patrons qui m’avaient fait confiance.

Tentatives de reconversions

Première reconversion : j’intègre une école de négociateur immobilier et j’en ai profité pour compléter mes compétences notamment sur la partie commerciale et recherche de clients … Préférant le travail en équipe, plutôt que la concurrence dans l’équipe, je n’ai pas gardé ce métier car il ne correspondait pas à mes valeurs de l’accompagnement bienveillant …

J’ai ensuite intégré une multinationale en tant que commercial itinérant pour vendre du matériel électrique, redevenant mobile, c’est une première revanche sur ma vie. Idem le management de cette multinationale ne correspond pas aux valeurs que je souhaitais en entreprise …

Créer du lien au-delà des mots : un défi humain, un défi de cœur

C’était très clair dans mon esprit : il me fallait une entreprise à taille humaine ! Ce constat m’a permis d’affiner mon projet professionnel et c’est ainsi que j’ai trouvé du travail dans une entreprise adaptée de Marmande de traçage de parking, responsable du secteur Occitanie. J’ai commencé à manager des personnes en situation de handicap, notamment des personnes sourdes ! Nouveau défi qui ne me fait pas peur : ne pratiquant pas la Langue des Signes, je m’exprime avec mes collaborateurs par le mime et l’écrit.
Cultivant la convivialité, j’ai appris quelques signes pour instaurer une confiance mutuelle dans l’équipe et des moments de partage notamment lors du déjeuner. Dans une conjoncture difficile, alors que j’avais un bon salaire, j’ai préféré démissionner plutôt que de mettre l’entreprise en difficulté, sans perdre de vue que j’allais rebondir professionnellement !

Virage vers le numérique

En suivant une nouvelle formation : développeur informatique, j’ai effectué un virage à 180 degrés et avec un bon retour sur mes compétences en vente, une entreprise m’embauche comme Business Manager de Services Numériques. A la tête d’une équipe, je suis de nouveau frustré de ne pas avoir le temps d’accompagner les personnes qui travaillent avec moi, de faire des points en visio ou par téléphone en un temps trop restreint.
Dans ces conditions, l’humain n’était pas au cœur des activités, mais au profit de la vente et de la rentabilité … Sans parler d’être contraint de fermer les yeux pour les personnes en conditions de fragilité. Cela m’a déplu, je ne suis pas resté.

La rencontre décisive avec DSI : un alignement de valeurs

J’ai rencontré Rémi RUYER, Directeur des Services Informatiques de DSI lors d’un un Salon professionnel, nous avions eu l’occasion de discuter, notamment de DSI.
A travers ses valeurs, cette entreprise DSI me plaisait ainsi que l’investissement, le dévouement de son fondateur Jean-Louis RIBES, joueur du Stade Toulousain. J’ai donc postulé et aujourd’hui, je suis responsable d’activité sur les métiers du développement informatique.

Je suis ravi de travailler à DSI, entreprise dans laquelle, j’ai trouvé toutes mes valeurs et une adéquation avec mon quotidien. Tant sur le plan personnel que professionnel, ma vie est une aventure depuis mon accident : à 30 ans, j’ai tout perdu, je me suis reconstruit de A à Z.
DSI m’a beaucoup aidé. Aujourd’hui à travers ma profession, ce sont des challenges et des défis qui s’enchaînent. Ce que je continue à cultiver dans ma manière de fonctionner professionnellement, ce que j’aime faire et ce que l’on me laisse faire, c’est « Accompagner les personnes de mon équipe pour leur montée en compétences, la qualité du service client » …
En instaurant des points professionnels et plus informels, cela me permet de bien savoir comment vont mes collaborateurs, comment ils se sentent vraiment, s’ils ont besoin d’un accompagnement social. C’est cette façon de manager que je cultive à DSI.
 J’ai besoin de faire ressentir à mon équipe, toute ma reconnaissance.

Croire en la force du collectif, malgré les tempêtes

Bien sûr, manager, c’est aussi savoir dire les choses quand cela ne va pas et essayer de comprendre pourquoi cela ne va pas … Nous sommes dans une entreprise, « il faut que ça tourne. »
Si aujourd’hui je m’investis autant, justement, c’est parce que je crois en DSI malgré les difficultés … Je crois en la force du collectif, comme sur un terrain de rugby ! Parce que si mon entreprise n’est plus là, mes gars et moi non plus !

A DSI, nous voyons la vie différemment : face à des personnes qui ont eu des accidents de vie et qui veulent s’en sortir, DSI les accompagne au mieux. La diversité des métiers proposés permet de les diriger vers une activité qui correspond vraiment à leurs aptitudes et motivations. C’est cette façon de considérer les collaborateurs avec bienveillance qui me plaît et qui change tout.
Mon parcours est ainsi, une histoire de résilience, d’apprentissage constant et d’une profonde conviction dans la valeur humaine au sein de l’entreprise.

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